Je m'engage pour...

Quatre priorités, pour une Suisse forte

Mes priorités pour cette législature 2023-2027  

La législature qui s’achève a été marquée par les crises. Covid, guerre en Ukraine, ravitaillement en énergie, pouvoir d’achat, crise financière évitée de justesse, … Il a fallu réagir et assumer ses responsabilités, ce qui implique parfois de prendre des décisions difficiles.

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Cette succession de crises souligne la nécessité d’être prêts à affronter les défis des temps, l’importance d’anticiper et la nécessité de réformes qui maintiennent notre pays en forme et prêt à réagir en cas de besoin. Le fait p.ex. que la Confédération ait une bonne situation financière, grâce à une bonne gestion et au frein à l’endettement introduit par Kaspar Villiger et amélioré par Hans-Rudolf Merz a permis au pays de faire face à la crise sanitaire en appuyant la société et l’économie, sans pour autant surendetter les collectivités.

Pour la législature 2023-2027 je propose d’agir en particulier sur les quatre priorités suivantes, présentées sous forme d’abécédaire:

A comme APPROVISIONNEMENT du pays, notamment en énergie.

La stratégie énergétique 2050 et la naïveté de la gauche et du Centre ont conduit notre pays dans une impasse. La Suisse consommera d’avantage d’électricité à l’avenir (mobilité, chauffage, digitalisation, …) mais elle ne veut plus de nucléaire, elle n’a pas développé les énergies renouvelables comme prévu, elle a renoncé à de grandes centrales à gaz… et elle n’a pas d’accord avec l’UE. Tout en somme pour que notre pays se retrouve sans courant en hiver dans les années à venir. Or un black-out serait catastrophique pour notre pays, sa sécurité, ses citoyens, ses entreprises. Cela coûterait des milliards et mettrait des vies en danger. Il faut agir avec détermination. Pour accélérer la construction des renouvelables dans tous les domaines (hydraulique, géothermie, éolien, solaire, solaire d’altitude, …) . Améliorer l’efficacité énergétique. Permettre un accord avec l’UE. Mais cela ne suffira pas et il faut donc envisager la construction de nouvelles grandes centrales sans pour autant perdre de vue les objectifs climatiques. Il faudra du pragmatisme. La Suisse a besoin de plus de courant et moins de slogans.

B comme BILATÉRALES III : la Suisse a besoin de relation stables et intenses avec l’UE

L’UE est notre seul voisin et de très loin notre principal partenaire commercial. Notre pays - et plus encore notre canton – qui est très largement tourné vers l’exportation, gagnant un franc sur deux de son commerce extérieur, se doit d’avoir de bonnes conditions-cadre pour travailler avec son partenaire n°1 ! Par ailleurs la participation à des programmes de l’UE comme l’accord de recherche Horizon ou un accord sur l’électricité sont capitaux pour notre pays. Le Conseil fédéral travaille d’arrache-pied à relancer des négociations pour des solutions institutionnelles équilibrées et intégrées dans de nouveaux accords d’accès au marché. Lorsqu’il négociera et lorsqu’il défendra le résultat de sa négociations (s’il est bon), il aura besoin de partis courageux au Parlement qui le soutiennent, ne prétendent pas qu’il est possible d’avoir le beurre et l’argent du beurre, et mettent les intérêts du pays loin devant leurs petits calculs électoraux. C’est essentiel pour la Suisse. C’est crucial pour Neuchâtel.

C comme COMPÉTITIVITÉ : la Suisse ne doit pas décrocher au plan international

Sur des nombreux plans notre pays a accumulé du retard ces dernières années : absence d’accord avec l’UE, participation réduite aux programmes de recherche, nivellement vers le haut de la fiscalité des entreprises au plan mondial, risques pour la sécurité d’approvisionnement en énergie, pénurie de main d’œuvre, infrastructures saturées, loi sur le travail pas adaptée aux nouvelles habitudes de la société, digitalisation des administrations à la traîne, bureaucratisation croissante, … ! Il faudra un véritable programme de réformes pour relancer notre pays et améliorer son attractivité au plan mondial. Afin de créer des emplois ici et d’attirer les talents et les investissements ainsi que les meilleurs centres de recherche. Cela passe par une politique volontaire qui n’attend pas toujours plus de l’Etat mais favorise à nouveau l’initiative privée et laisse de l’aire à nos entreprises, d’autant que celles-ci sont à 99% des PME. Pour que la Suisse reste un pôle de prospérité pour toutes et tous !

D comme DIGITALISATION : la Suisse doit rattraper son retard 

Le monde s’est numérisé à grande vitesse et de nombreux pays ont suivi dans lesquels il est possible de créer une entreprise en quelques clics ou d’entretenir tous ses rapports avec l’administration à travers un app ou des services en ligne. La Suisse est à la traîne. Le gouvernement fédéral s’est enfin réveillé mais il reste beaucoup de retard à rattraper. Dans le domaine de la santé p.ex. la difficulté à créer un vrai dossier électronique pour chaque patient est patente. Alors que cela permettrait d’assurer des soins plus économiques car plus rationnels et de meilleure qualité !  La Suisse doit rattraper son retard en la matière, afin de livrer des prestations plus efficaces, de meilleure qualité et plus rapides aux citoyens et aux entreprises. Le fédéralisme ne doit pas être une excuse.

 

Retrouvez mon analye des défis de la prochaine législature dans cette interview du Journal des Arts et Métiers 

« Je m'engage pour une Suisse
libérale, ouverte, durable. »

Mandats politiques et associatifs

− Conseiller national depuis décembre 2019, président du groupe PLR des Chambres (depuis 2022)
− Membre de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe depuis janvier 2020, président de la délégation suisse (2022-2023), président de la comm. des affaires juridiques et droits de l'homme (2022-2023)
− Président de l'Union neuchâteloise des arts et mériters (depuis 2021)
− Président de l'Association Neuchâtel-Berlin (depuis 2023)
− Président de l'Association parlementaire Suisse-USA (depuis 2023)
− Vice-président de transports neuchâtelois (TransN) depuis 2022
− Collaborateur personnel du conseiller fédéral Didier Burkhalter (2010-2017)
− Chef de la communication et porte parole du PLR suisse (2008-2010)
− Député au Grand Conseil neuchâtelois (1997-2008)
− Président de groupe au Grand Conseil (2001-2005), 
− Vice-président du PLR neuchâtelois (2009-2011)
− Conseil général Hauterive et Le Landeron (entre 1996 et 2010)
− Président du Conseil général, Le Landeron (1998-99)

La politique c’est servir son pays. C’est aussi anticiper. Ces défis sont dans changements en cours que nous devons saisir pour les transformer en opportunités, en chances pour notre pays.

Les Neuchâteloises et Neuchâtelois m’ont fait l’honneur de m’accorder leur confiance en 2019. Après une législature à Berne je souhaite poursuivre mon travail en m’appuyant sur les réseaux que j’ai pu construire et sur l’expérience accumulée en politique aux plans local, cantonal, fédéral et international. Je m’engagerai avec cœur, énergie et sincèrité ppur une Suisse qui favorise la liberté et la responsabilité et qui reste un endroit où il fait bon vivre ! Merci de votre soutien !

Damien Cottier

Quelles sont mes valeurs ?

Une Suisse libérale 

La liberté est l'essence de l'être humain. C'est aussi la clé du succès. La liberté de penser, de parler, mais aussi de créer et d'entreprendre par exemple. La liberté de la presse. La liberté de rassemblement. La liberté de croyance. La liberté de vivre sa vie comme bon nous semble. Ce sont des valeurs fondamentales qui ont construit la Suisse comme une démocratie et une société forte et qui ont fait son succès économique. Je veux que les Suissesses et les Suisses continuent de vivre en liberté et de faire leurs choix personnels sans que l'État ou la société ne les leur dicte. Mais la liberté va de pair avec la responsabilité. Pour qu’une société puisse être libre chacun doit assumer sa part à l’égard de la collectivité, sans tout attendre de l’État. C’est ça la recette suisse. Préservons-là ! 

Une Suisse ouverte

 La Suisse commerce avec le monde entier, elle entretient des relations diplomatiques universelles. Elle dispose de nombreux accords, notamment commerciaux, avec l'Union européenne. Aujourd'hui certains veulent limiter cette ouverture maîtrisée et qui a fait le succès du pays depuis toujours. La Suisse ne s'est-elle pas construite autour de la route du Gothard qui permettait de commercer avec l'Europe entière ?  Je m’engage pour une Suisse qui soit suffisamment sûr d'elle-même pour continuer de s'ouvrir sans craindre de se diluer. L'ouverture doit bien sûr être maîtrisée et limitée, mais isoler le pays c'est le conduire à sa ruine. C'est encore plus vrai pour l’un des cantons les plus exportateurs de Suisse: Neuchâtel.

Une Suisse durable

La durabilité est devenue un élément central dans notre société. L'économie ne doit pas détruire l'environnement ou le lien social. La Suisse l'a compris depuis longtemps en matière sociale et elle a inventé le partenariat social et la paix du travail. Il doit en aller de même en matière de protection de l'environnement : il faut travailler à une cohabitation harmonieuse entre agriculture, industrie et environnement. Le curseur ne peut pas être tout d’un côté comme le veulent le parti des extrêmes. Particulièrement en matière climatique, face à l'urgence d'agir, la Suisse a adopté une politique volontaire, validée récemment par le peuple, qui vise la neutralité en 2050. Il faudra poursuivre cet engagement avec cohérence, ce qui implique un politique énergétique qui se base sur des choix raisonnables et non des tabous.