Moment fort que de recevoir à Berne ce lundi 15 janvier le président Zelensky qui a aimablement accordé du temps pour un entretien avec les présidents de partis et de groupes politiques.
J’ai eu l’honneur de l’accueillir au nom des partis et groupes présents et de lui présenter la position du Parlement qui a clairement condamné cette guerre d’agression illégale et marque sa solidarité avec l’Ukraine. La Suisse est du côté de la paix (neutralité) mais aussi de la démocratie (qui a été attaquée) et du droit (qui a été bafoué en particulier la Charte des Nations Unies qui interdit depuis 1945 le recours à la force). L’échange a été ouvert et constructif.
Le président a en particulier souligné le rôle de « grand pays » de la diplomatie que la Suisse peut jouer pour aider à résoudre un tel conflit. C’est le sens du « sommet de la paix » qu’il appelle à tenir en Suisse et que le Conseil fédéral se dit prêt à soutenir.
Le lendemain, à Davos le président a lancé à nouveau son appel et de nombreuses rencontres ont permis de souligner les risques géopolitiques qui pèsent actuellement sur notre planète, du coté de l’Ukraine mais aussi du Proche-Orient et au regard des tensions croissantes Chine-USA.
Que ce soit à Berne, Davos ou à d’autres moments Genève, la Suisse reste ce pays ou l’on peut se rencontrer et discuter comme nulle part ailleurs!
Les présidents de groupe et de partis en discussion avec la délégation du président ukrainien, au Palais fédéral