Le moins qu’on puisse dire est que tout n’a pas fonctionné comme on aurait aimé dans la crise du COVID-19 entre la Confédération et les cantons et entre cantons eux-mêmes en terme de coordination. Cela a été en particulier le cas pendant la 2e vague. Je suis un partisan du fédéralisme, mais il ne doit pas être un frein à l’efficacité en particulier en période de crise. J’ai donc demandé, dans un postulat, au Conseil fédéral de faire le bilan de ce qui a bien et moins bien fonctionné et des leçons qu’on peut en tirer pour une prochain crise, sanitaire ou d’une autre nature. Il est en effet du devoir des autorités d’apprendre de ce qui a mal fonctionné pour être plus efficaces une prochaine fois. Il ne s’agit pas seulement d’envisager une nouvelle crise sanitaire mais aussi d’autres tapes de situations : catastrophe de grande ampleur, terrorisme, défaillance d’infrastructures critiques, cyberattaque d’envergure, etc. Cette étude devra être menée en étroite coordination avec les cantons. Elle s’intégrera dans le grand exercice des leçons à tirer de cette crise qui concernera un grand nombre de secteurs (fonctionnement du gouvernement, du Parlement, du système de santé, préparation à la crise, …). Le Conseil national discutera de ce postulat en principe début 2021.
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COVID-19 et fédéralisme : un postulat pour tirer les leçons
Tout n’a pas bien marché en termes de fédéralisme dans cette crise. J’ai demandé au Conseil fédéral de tirer les leçons de ces difficultés, par le biais d’un postulat. Pour être prêts pour de prochaines crises.